LYRE D’ASTRÉE
Vincent Thierry
Thyo, planète minuscule située aux confins des univers, est libérée par les Veilleurs, de la plaie qui l’enserrait, ses tyrans menés dans la ville de Indi, sur Astrée, en Virgo Regnum, pour être jugés par le Cénacle galactique, ouvrant ici leur procès magistral, dont ce rescrit retrace le déroulement.
© 2023
PATINET THIERRI ÉRIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2023
ISBN 978-2-87782-776-8
ISBN 978-2-87782-774-4
ISBN 978-2-87782-775-1
Texte 311 pages
Extrait
LYRE D’ASTRÉE
I
Des limbes venus de Thyo
Des sylves aux alluvions d’aigrettes azurées, aux opales réverbérant leurs larmes d’agates, se nichent dans les roseaux leurs cœurs palpitants, dans de vastes symphonies aux couleurs d’amantes, charroyant des œuvres exquises aux portuaires élans, tressant de belles ardeurs par les fruits partagés des signes visiteurs aux coruscantes majestés, sous les ombrelles des mélèzes où chantent des pies licornes, voyageuses du cristal et de ses nappes de cornaline, souriant des émaux les tendres émerveillements des chants sous la nue.
L’Archimage compulse ses ordonnances, la vacuité est oubli dans ce tégument où les éléments les plus brillants concertent,
Des règnes aux venues de paroles amères, dont Virgo Regnum n’a que trop connu les mélopées aux cours des âges disparus,
Il faudra là, toute la sagacité des mémoires et des vœux pour y mener un terme après les accents guerriers impératifs qui se doivent.
La Citadelle d’Ot s’incarne sous la lumière féerique des flots de la mer intérieure, balayant les roches lagunaires avec fertilité,
Bientôt viendront par les terres d’Astrée les arcanes de ces maux qui frappent encore des constellations aveugles et sidérées,
Qui devront alors être jugées pour leur manifestation, sur les terroirs embrasés par leurs joutes infernales et dissociées.
Auris, le Veilleur, dans ses voyages en a rapporté les écumes là-bas, de si loin, dans une galaxie somptueuse, où émargent des densités amènes,
Ternies par une espèce de dilettantisme aux orientations malhabiles, tentant de mettre à bas toute vitalité comme toute perspicacité,
Afin d’attraire en ses saisons mortifères, ses pluviosités et ses granits, dont l’histoire est décomposition par les souffles azurés.
Son rapport est ténu, à l’image de sa personne parfaitement développée pour affronter les immensités et leurs écueils,
Il n’a donc pu être le jouet des infortunes, de ces mortifications, qui, lascives étreignent les conquérants lorsque la solitude s’empare de leur éternité,
Les voyant alors dans le doute, et se laissant aller dans d’imaginaires perceptions comme d’immodérées lamentations.
Il subsiste dans cette portée du généré une planète sombre, non par ses radiations aux éclatantes beautés, mais de par ses énergies vitalisées,
Qui sont les fruits d’un souffle mauvais à voir, un résumé des erreurs et des laideurs qui ne souffrent la mineure contrariété,
Portant à l’agonie toute une réalité, dans des fluxions abstraites où ne se meuvent plus que la léthargie et ses souffrances iniques.
Les Légions en surveillent les péroraisons, les brutales ovations, les désinences indues, les flagorneries et les mensonges,
Tout d’une équipée monstrueuse enserrant de ses griffes nocturnes la Voie souveraine, ne pouvant ici éclairer les vivants et leur demeure,
Affreux sillon d’une déchéance où ne s’objurgue la déraison, mais s’acclimate son dessein des plus virulents comme des plus visqueux.
Si reconnu depuis des décades, si de la mémoire devenu le conte des affres historiques des gerbes de corail et de leurs enfantements,
Qu’il devient non seulement utile, mais d’ardeur l’intervention nécessaire, pour en inverser les flux et les reflux malsains,
Portant ici à la dérive des humus, hier dans la gloire, ce jour dans des semis d’écheveaux aux complexités barbares et avides.
À traiter par les moyens essentiels à leur survie, afin d’en éclore les pauvres éclats qui s’éparpillent dans des fumerolles opiacées,
Une fin qui ne peut se différer, afin que le venin qui s’y expose ne devienne la porte ouverte à d’autres civilisations,
Pour effacer toute viduité dans des dédales aux fanfares grotesques, abandonnant jusqu’à la devise de la Vie et de sa majesté.
Pour se lover dans une sous bestialité, dont les rescrits hurlent aux entendements leurs conjugaisons déviantes et transgressives,
Dans un pullulement de déjections, aux offrandes répugnantes, se condescendant dans les remous de marais fétides,
Issus de la mortification habituelle des spectres torves, inaptes à la désinence, se confluent dans la vermine et ses agrès les plus insidieux.
LYRE D’ASTRÉE
5 - I Des limbes venus de Thyo
37 - II Aux carènes astreintes
69 – III De la souillure galactique
101- IV Le mémorial des maux
133 - Vé Sans mystères louvoyés
165 - VI De la peste les bubons
197 - VII De reîtres infernaux
229 - VIII Aux roturières émanations
261 - IX La précipitation s’impose
293 - Plan
299 - Table
303 - Œuvres de Vincent Thierry
Vincent Thierry
France, Royan, Sainte Croix,
Le 25/11/2023