LA GESTE D'ILBIS
Vincent Thierry
Sur la Nébuleuse de La Lagune, la guerre fait rage entre Circinus de Perseus et Thémis de Cygnus, ce rescrit retrace la geste d’Ilbis l’Atréide, au sein de ce conflit.
© 2022 PATINET THIERRI ÉRIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2022
ISBN 978-2-87782-729-4
ISBN 978-2-87782-727-0
ISBN 978-2-87782-728-7
ISBN 978-2-87782-732-4
Texte 309 pages
Extrait
LA GESTE D'ILBIS
© 2022 Patinet Thierri Eric
I
Des astraux apogées
Des rives stellaires, par les souffles et par le mystère des gravitations, s’en viennent des talismans et des épures de novation, où se tendent des oriflammes pour, sans abandon, éclairer les splendeurs des doyennés qui furent et de ceux qui viendront, afin de mettre en œuvre, par les desseins de la pure immanence, les offertoires sans tumultes aux opérandes des sens, afin de les nantir des presciences sacrées advenant les instances éclairées des pluralités majestueuses, fécondant l’incandescence des liserés des florilèges accueillants.
Il y a, là, mille empreintes des écheveaux de la gloire, et ses parfums distillent des ramures de serments dans la plaine d’ivoire, où les Buccinateurs offrent un hommage au retour des conquérants, revenus du néant pour enfin reposer leur cœur, des homélies de passage, et des aigrettes, aux sonorités dissonantes, martelant les empires restant à conquérir sur les plaines abyssales.
D’opales légères sont les féeries diaphanes de leur présence sur ce prodige de l’Olympe, où se tiennent les Coryphées, dans leurs draperies, et leurs voiles murmurants, dans cette particularité des avantages les manifestant dans la pure autorité, celle concevant et ne marmonnant, celle toujours en tête des cortèges qui ne se finalisent dans d’élémentaires ovations.
Mais bien dans une reconnaissance partagée, compte tenu des essors prononcés, des victoires affirmées, et de leurs chants, là, sans s’imposer, lentement gravitant les élémentaires carènes du destin, pour en notifier les degrés, les gradations, ces marches de sérail s’avouant, par les suffrages et les densités, acquises, après tant de compositions par les étoiles cendrées.
La cité est en liesse de ces détails, dont les contes viendront après les défilés empressés, par les rues pavoisées, des enseignes des licteurs, des fanions des marchands, et de ces simples drapeaux aux effigies du Temple, ordonnant cette gravure, de l’histoire, sans erreur, au regard des émancipations venues avec les cohortes démonstratives de leurs faits d’armes et découvertes.
Ici, par l’atour des glorieux, aux ailes conquérantes, les Aigles de Canta, aux yeux perçants, indivis, voyant tout de chacun, sans ombres et sans faux-fuyant, leur don leur consentant de situer les ennemis par les étendues en passe d’appropriation, tous de l’écume des Océans de granit, leur panache et leur flamboyance, à l’image des circaètes des vastes falaises de l’Est.
Là, suivant les centaines, les loups de Ceryl, dans leur pelage noir corbeau, d’où surgit l’or des regards, ne marquant d’inquiétude, toujours en lice des forêts pour témoigner des passages, des affûts, mais aussi des pièges tendus comme des embuscades, tenues par les phasmes et leurs corollaires, s’agitant en toutes directions pour faire perdre tout sens aux troupes en assauts.
Plus loin, côtoyant les lourdes charpentes des chars chamarrés d’argent et d’onyx, les ours de rivières, à la fourrure drue, empesant, de leur pas, les centuries, afin de les protéger contre les hurlements des flèches comme les lancers de javelots, car tous nantis des carapaces de tortues, celles tenant leur lieu de vie dans les îles du corail, où se retrouvent leurs mues.
Et, fermant la marche, entre les lions de Sagaies, et les léopards de Stur, on retrouve la marche des éléphants de Sahir, tous encapuchonnés de tissage d’acier, convenant d’émérites conduites par les lignes adverses, dans de grands remue ménage, permettant de confluer les flancs, et ainsi d’y inscrire les voûtes suffisantes pour arguer déjà des conditions prescrivant la défaite ennemie.
Et tant d’autres, des Lycaons de Pregrame, des Narchosées de Bellatyre, et des Rémiformes de Lunavar par-delà les montagnes aurifères, ces derniers mi-oiseau, mi-faune, servant de montures aux coursiers de Sématyre, pour consigner et délivrer les messages, mais aussi pour faire pleuvoir, de leur carquois, les routes des buts à atteindre, par les semis de bois et de fer de leurs lances de feu...
LA GESTE D’ILBIS
5 – I Des astrales apogées
37 - II de l’écume au firmament
69 - III De riveraine appartenance
101- IV L’aréopage cristallin
133 - V Devin des âges
165 - VI L’enseignement du Chant
197 - VII La vertu propice
229 - VIII Des mondes éphémères
261 - IX L’harmonie souveraine
293 – Plan de la Nébuleuse de La Lagune
297 - Table
301 - Œuvres de Vincent Thierry
Vincent Thierry
France, Royan
Le 29/04/2022