RIVAGES D'AZURITE

Vincent Thierry


De l’île bienheureuse parmi les atolls s’en viennent les messagers conquis par une force belliqueuse.

La résistance s’organise et lentement mûrie son projet de leur délivrance.

Ce que conte ce rescrit venu du jour solaire.


© 2024 PATINET THIERRI ÉRIC

Éditeur : © Patinet Thierri 2024
ISBN 978-2-87782-787-4
ISBN 978-2-87782-785-0
ISBN 978-2-87782-786-7

Poésie 1 texte 305 pages

Livre normal

Livre de Poche

EXTRAIT

RIVAGES D’AZURITE


Vincent Thierry

© 2024 PATINET THIERRI ÉRIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2024
ISBN 978-2-87782-787-4
ISBN 978-2-87782-785-0
ISBN 978-2-87782-786-7

I

Des isthmes de la terre



Des cargaisons de laves à profusion s’épandent sur la lagune après l’essor des convections de la terre, alimentant de leurs expressions des champs de floralies bordées d’écumes et de limons, où scrute le circaète, pour discerner les épithéliales inventions qui s’y détaillent dans de grandes fêtes d’azurite, aux prononciations de reflets développant leurs scintillements sur la plage d’or, semée de passementeries d’ivoire et de gemmes familiers.


Farandoles, s’épanouissent les semis des palmiers nains sous la cristallisation des vents murmurant dans leurs douves éclairées,
Les autochtones s’y rendent en liesse, pour percevoir les marques des efforts des semences de la tourbe, se hissant dans des dédales de rutiles,
C’était hier cette assomption, dans de graves langages, défiant les émotions de ce peuple, coutumier des assauts sans mystère.

Réguliers dans leurs origines, couvant dans le brasier des lieux communs des cavernes d’opales où rugissent leurs terminaisons,
Mouvantes, fluides, impérieuses parfois, comme dans cette obscurité agitée, calmes aussi suivant les harmonies qui en découlent,
Ne lassant les regards devant leurs bruissements comme leurs saisons aventureuses, concédant l’efflorescence des limons.

D’épervières contenances les semailles aux frondaisons des voiles jaspés des mélèzes, attentifs aux foliations culminantes,
Où des danses de fauvettes se perpétuent, pour fêter les temps nouveaux des cueillettes, après les labours et les grainetières ovations,
Où se rencontreront les multitudes, pour marchander et troquer leur impérissable moisson venue des rives ancestrales.

Le village bruit de toutes ces intentions, et chacun s’empresse pour quérir les charges afin de bâtir et ourdir sur la plaine écumée,
Déjà, dans un mouvement svelte et prudent, les pas se pressent, pour délivrer de leurs sèves les allées tracées et surveillées,
Par des pantomimes géantes, tissées de hardes aux tuniques de couleurs vives, oppressant le cœur des moineaux voleurs.

Le sage épie toutes ces sensations, en répercute les vertus qui ne s’abandonnent, mais se donnent avec intensité,
Demain naîtra la floraison de leurs intimes perpétuations, pour nourrir le fleuve de la vie, et le porter à l’allégresse et à la gloire,
Dans des jeux de fenaisons mystiques, aux cohortes alanguies, pétrissant le pain des âmes comme des corps, dans une joie féconde.

L’astre en anime les effervescences, et, dans les incrustations des argentées accrétions, on devine son firmament veilleur,
Impassible, ordonnant toutes les carènes afin qu’elles reçoivent leurs cargaisons nouvelles, générant l’accomplissement,
Et non la paupérisation, et non l’insulte envers le droit de vivre de chaque être sur cette île, aux magnificences induites.

Perdue dans l’Océan majeur, inconnue des routes maritimes, car consacrant ses esquifs qui sont la ruine des plus belles nefs,
Souscrivant ainsi à la paix de s’épanouir dans les moindres recoins de ses désinences de disthènes et d’olivines,
Accueillant les pluviers dans leurs liserés d’amarantes, et les fructifications des herbes telluriques aux épices consacrées.

Dont la tribu notifiera les offices dans cette nuit à venir où se fêtera la houle de la terre, cette bénédiction renouvelant les chants,
Les ouvrants sur de conquérantes surfaces, hier encore mobilisées par la roche de granit et les émaciées envergures marbrières,
Dorénavant, pour partie, se livrant à la transhumance des téguments des drupes les plus variées, pour satisfaire toutes agapes.

Alors que s’élève au zénith, dans le bruissement du ressac des flots, le chant des lourds tambours de bronze, annonçant toute fertilité,
Rendant grâce à la nature dans ses manifestations, aux magnificences ourlées des ravissements des dolomites et de leurs nectars de grenats,
Sous les doucereux épanchements de concrétions mystérieuses, n’attendant qu’un enchantement pour se révéler.




RIVAGES D’AZURITE



5 - I Des isthmes de la terre
37 - II Les semis altiers
69 – III Aux navigables essaims
101- IV De novatrices écumes
133 - V Aux promontoires de l’Ouest
165 - VI S’en vient le chant du Levant
197 - VII Mémoire des âges
229 - VIII De l’altier rivage
261 - IX Aux semences renouvelées

293 - Table

297 - Œuvres de Vincent Thierry 


Vincent Thierry
France, Royan, Sainte Croix, Montalivet, Paris
Le 03/11/2024






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